Fiche espèce :
Pterocarya fraxinifolia Spach
Ptérocaryer du Caucase
Embranchement
Sous-embranchement
Classe
Ordre

Morphologie
Feuilles, longues de 30 à 40 cm ont une nervure médiane cylindrique (non ailée contrairement au ptérocaryer de Chine ou hybride). Imparipennées, elles sont composées de 21 à 31 folioles oblongues ovales, de couleur vert foncé lustré. Elles deviennent jaunes en automne et tombent tardivement. Par contre, le débourrement est très précoce et donc l’arbre est très sensible lors de gelées tardives.
Les fruits sont de très petites noix vertes entourées de deux ailes semi-circulaires et groupées en épis pendants de 40 à 50 cm de long environ, apparaissant en été
Écologie
Le ptérocaryer du Caucase pousse naturellement à l’étage des forêts de feuillus tempérées dans les montagnes du Caucase et de l’Elbourz, du sud de la Russie au nord de l’Iran. Cette zone a constitué un refuge glaciaire, comme pour beaucoup d’autres arbres et espèces végétales aujourd’hui confinés dans ces deux massifs, ou dans les Balkans et en Anatolie, et qui n’ont pas encore réussi à reconquérir d’elles-même l’ensemble de l’Europe, où elles habitaient autrefois. Le climat de l’Holocène est redevenu favorable depuis près de 10 000 ans en Europe, mais cette espèce n’a pas encore pu se réinstaller d’elle même du fait des barrières écologiques qui ont bloqué son expansion. On sait en effet que le ptérocaryer poussait un peu partout en Europe durant les périodes interglaciaires : on a retrouvé des traces de pollen dans le Cotentin, en Allemagne et en Suisse datant du Pléistocène
Le ptérocaryer s’adapte beaucoup au niveau du sol et du pH, il supporte le calcaire, mais c’est sur des substrats profonds, humides à détrempés et nutritifs (même sol que les aulnes) qu’il poussera le mieux. S’accommode aussi toutefois des terrains normaux et plutôt secs (milieu urbain également).
Solitaire, arbre ornemental, jardin public, paysage.
Rustique, menacé par les gels tardifs à cause du débourrement précoce, supporte très bien les endroits secs si son système racinaire est bien développé et installé, tient en atmosphère urbaine, résiste au vent, traverse de longues périodes d’inondation sans problème.
Juin – juillet
Hydrochorie
Il drageonne très facilement… ce qui peut le rendre invasif